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Une compét' de pêche non-stop à la carpe - Mayenne

Jeudi 29 août 2013  OUEST France  Edition MAYENNE

         

L'association Techni carpe 53 organise la 9 e édition de l'enduro carpe, ce week-end, au barrage à Saint-Fraimbault-de-Prières.
Trois questions à...
Éric Duhamel,
président de l'association Techni Carpe 53.
Qu'est-ce que l'association Techni Carpe 53 ?
L'association créée en 1993 est établie à Mayenne. Nous faisons partie du groupement des clubs carpe 53, qui regroupe sept clubs de pêche carpe sur le département. Nous sommes spécialisés dans la pêche de la carpe.
Quelles sont les caractéristiques de la pêche de la carpe ?
La carpe est un poisson difficile à attraper. Elle s'installe là où elle trouve de la nourriture. Le pêcheur doit localiser cet endroit. Les conditions climatiques modifient ces paramètres. Et puis, la carpe est un poisson qui pèse entre 5 et 10 kg. La plus grosse carpe pêchée sur le lac, pesait 14 kg. Cette pêche nécessite du matériel adapté, car c'est un véritable combat entre le pêcheur et la carpe, qui peut durer des heures.
Qu'est-ce que l'Enduro carpe ?
C'est la 9 e édition de l'enduro carpe, que nous organisons et la 6 e sur le site du lac de haute-Mayenne. Pendant 43 heures, de jour comme de nuit, vingt équipes de deux pêcheurs vont pêcher. Ils sont équipés de détecteurs de touche sur les cannes, de sondeurs, de bateaux radio commandés, de barques, de GPS, et de matériel de navigation. Nous remettons à l'eau toutes nos prises, après capture. C'est ce que l'on appelle le No Kill (pas de mort). Le pêcheur qui pêche le plus de poisson et les plus lourds remporte la compétition.
Enduro Carpe, de vendredi, à 15 h au dimanche 10 h. Ouvert au public. Point d'accueil au barrage de Saint-Fraimbault-de-Prières.
C. L.

 

Plus de quarante heures à pêcher la carpe - Mayenne

samedi 31 août 2013  Ouest France Edition MAYENNE

       
Bruno et Jérémy participent à leur premier enduro carpe en binôme.
La 9 e édition de l'enduro carpe a débuté, vendredi, à 15 h, au lac de Haute-Mayenne, à Saint-Fraimbault-de-Prières. Pendant 43 heures, vingt équipes de pêcheurs s'affrontent.
Reportage
17 h. À bord de son bateau électrique, Bruno installe les lignes des cannes à pêches de son coéquipier Jérémy. Tous les deux participent à la 9 e édition de l'enduro carpe, organisée par l'association Techni carpe 53.
Pour attraper un maximum de carpes, ils ont mis une stratégie en place. Chaque pêcheur a le droit à trois cannes à pêche. Les lignes de Jérémy seront installées, à près de 400 m du bord, dans le lit de la rivière. « Les carpes se nourrissent dans les hauts-fonds ou dans les pentes », explique Bruno.
Les siennes, il les installera plus près. « La carpe se déplace en banc, j'espère pouvoir intercepter un banc qui se déplace. Mais les plus gros poissons, de plus de douze kilos, eux, se déplacent seuls », raconte-t-il en véritable expert.
Bruno est un habitué de l'exercice. C'est la 4 e fois qu'il participe à la compétition. Il est installé à proximité du barrage. Il juge leur place « satisfaisante. Mais si on avait été de l'autre côté, on n'aurait pas eu besoin de la barque pour déposer les lignes dans le lit de la rivière. »
« Un vent d'ouest, c'est l'idéal »
Pour ferrer la carpe, plusieurs facteurs entrent en compte. Le vent est important. « Le vent vient de l'ouest, c'est l'idéal », souligne-t-il.
À 24 ans, Jérémy participa à sa première enduro. « Ce qui me plaît, c'est le combat avec le poisson », raconte le passionné. La pêche de la carpe est une pêche sportive. Certains spécimens pèsent plus de 15 kg.
Pour ne pas manquer un poisson, les coéquipiers ont investi dans du matériel. « Sous la barque, une sonde envoie des ondes, ça nous permet d'avoir une interprétation des sols », explique Bruno.
Pendant 43 heures, ils vont rester sur les bords du lac, comme les vingt autres pêcheurs. Ils ont installé leurs tentes, des lits de camp, prévus les repas jusqu'à dimanche matin. La nuit ne s'annonce pas tranquille. Leurs cannes à pêche sont équipées de détecteurs. Si un mouvement est détecté, une alarme retentit. « C'est un travail : si l'alarme sonne, on se lève tous les deux et on s'aide mutuellement », note Jérémy. Les trois finalistes de la compétition seront qualifiés pour le Carpe trophée, en avril 2014.
Jusqu'à dimanche 10 h, au lac de Haute-Mayenne, à Saint-Fraimbault-de-Prières.







                                                                                                     
                            
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